Ouverture de Ögon No Pan-Ko ☆☆ [Libre]

Admin Messages : 36 Date d'inscription : 19/10/2011

Non loin de la grande rue, où les grandes enseignes se battent afin de récupérer n'importe quel bâtiment pour le faire une devenir une boutique de luxe, mais assez éloignée pour ne pas subir une quelconque concurrence se trouve une rue appauvrit, qui dans le temps passé était reconnue comme la plus belle du pays. Hélas les temps ont changés et cette rue s'est vue décliner petit à petit en partie du à une forte délinquance qui a fait son apparition suite à la migration d'une population étrangère dans cette ville qui n'a fait qu'augmenter le taux de chômage. Cela vous semble peut être bizarre que cette rue était la plus belle alors que c'est une ville qui n'est pas vraiment modernisée, c'est à dire que cette apogée vue réellement le jour au XVIIIeme siècle, une période alors bien lointaine de celle d'aujourd'hui.
Au centre de cette rue ce trouve un énorme bâtiment créé pour accumulé au plus vite la nouvelle population, malgré tout, les locaux restaient trop cher et donc inhabité. Le dernier étage d'un immeuble qui en comptait 3, était surement le plus touché par la poussière et par la moisissure, cependant il paraissait le plus large car il n'y avait que deux murs séparant surement autrefois deux grandes chambres.
Il y a une semaine, le propriétaire se trouvait en pleine négociation avec une personne assez mystérieuse afin de vendre cet établissement, malheureusement cette transaction fut très difficile et très longue avec un vendeur qui proposait un prix de 43,000,000¥ et un acheteur potentiel avec un prix de base de 21,500,000¥. Au final ce fit un prix ardemment défendu de 29,999,999¥ qui fut compromit des deux côtés et c'est à la date d’aujourd’hui que la personne devenait propriétaire et pouvait commencer les travaux.

Une fille assez bien habillé, avec une tenue vestimentaire digne d'un hôte d'un hôtel cinq étoiles, s'avança dans la rue et attisa tout les regards curieux de tout les propriétaires des maisons figurants dans cette rue même. Elle s'avança vers cette immeuble jusqu'à ce qu'elle arrive devant l'entrée. Elle utilisa un badge pour ouvrir le volet et une clef afin d'ouvrir la porte, mais... C'est c'est donc elle !
Et oui, cette fille est une enfant issue d'une famille bien connue par la ville pour son prestige, la famille ''Soul''. Si son prénom n'est pas encore très connue, certaine personnes peuvent affirmer que Keith est le sien. C'est une femme assez petite puisqu'elle mesure tout simplement qu'un mettre soixante six(1m66) et pourtant elle avait horreur de porter de haut talon qui la ramènerai à hauteur égale vis à vis de la moyenne communale. Elle préférait pouvoir voir le monde comme il devait se présentait à elle plutôt que de voir une autre facette vu du haut.

Elle entra, puis constata que la poussière s'était malheureusement accumulé depuis la semaine dernière. Elle passa son doigt sur les meubles et vit que les impuretés faisait un petit tas, et au lieu d'être dégoutés, elle était heureuse... Et oui en plus d'être la pire peste, elle est la pire maniaque du monde, dès que celle-ci entend le mot ménage où qu'elle voit un tas de résidu de poussière elle ne peut s’empêcher de sourire et de ramener par conséquence son ballet. Mais pour le moment, afin de tout nettoyer, il fallait déjà que les lieux soit parfaitement éclairés et monta à chaque étage ouvrir les volets et les fenêtres afin d'aérer les pièces qui était englouties par l'humidité. Elle redescendit par la suite et commença le grand festival de coup de ballet et de serpillère jusqu'à ce qu'un camion arrive.
Le camion était là afin de récupérer les meubles restants et les plus fragiles qui n'était pas à elle. Tout ce passa tranquillement de meuble en meuble jusqu'à ce qu'elle proposa son aide aux hommes et porta une petite statuette, et c'est bien dans ses moments là qu'on la reconnaît le mieux. Et oui elle n'était pas des plus chanceuse et laissa tomber sur le sol l'objet évoqué précédement...

Mais tête en l'air comme elle l'est la plupart du temps, elle se coupa au niveau du doigt, évidemment cela ne restait qu'une plait superficielle mais dans la nervosité elle se retourna rapidement vers l'immeuble ou plutôt du restaurent pour aller chercher son kit de secours qu'elle portait toujours sur elle. Mais encore une fois, elle confondit vitesse et précipitation et heurta quelqu'un. Elle tomba sur son épaule droite qui se fut gratifiée de légères égratignures.

Messages : 11 Date d'inscription : 23/10/2011 Age : 29 Localisation : Yuki

Heri fixa la jeune femme cramponnée à son épaule avec étonnement. Ensuite elle l'aida à se relever.

- Plus de peur que de mal. Faites attention de ne pas tuer quelqu'un la prochaine fois. Elle murmura : Quelle nase.

Alors qu'elle s'apprêtait à répondre, Heri était déjà partie, écouteurs dans les oreilles et n'entendait pas un mot de se que la jeune dame aurait pu dire. Evidemment, elle qui venait à peine d'arriver à Yuki n'a pas reconnu la fameuse Seith et n'avait donc pas jugé utile d'étirer ce moment en longueur.
Après quelques mètre, Heri soupira. Elle était bien obligée d'admettre qu'elle s'était perdue et qu'elle aurait mieux fait de ne pas rester trop loin du pensionnat au lieu d'errer dans les rues.

- J'aurais dû prendre un plan de la ville à la Mairie au cas où... Quelle idiote. Bon, temps pis, tout les chemins mènent à Rome après tout.

Elle profita de sa malchance pour admirer la beauté des magasins, la plupart abandonnés. En fait, ce qui lui plaisait c'était de se rendre compte que ces magasins avaient du être prestigieux et hors de prix étant donné leur architecture et leurs enseignes. Elle s'amusait à reconstituer mentalement ce à quoi la rue ressemblait auparavant. Tout cela était bien différent de la Grande rue qu'elle avait aussi parcourue avec beaucoup moins d'engouement. Sans doute parce que le petit côté anciens de cet endroit lui rappelle l’ambiance d'un manga qu'elle adore. Surement Black Butler et ses décors Victoriens.

Elle s'arrêta brusquement. Un magasin avait attiré son attention. Il y avait dans la vitrine toutes sortes de jouets démodés comme des chevaux à bascule en bois, des poupée de porcelaine,... L'une d'elle avait capté son attention. Après hésitation elle se décida d'entrer dans le magasin.

Elle poussa la porte et un bruit de vieille sonnette retentit. Une odeur de renfermé lui sauta au nez et elle ne pu s'empêcher d'éternuer. De la poussière recouvrait les napperons en dentelle cachant leur blancheur initiale. Poupées et nounours était accumulés sur des étagères, eux aussi recouvert par la poussière. Heri ne pu s'empêcher de trouver un certain charme à cette boutique.
Une vieille dame apparu alors derrière le comptoir. Elle avait un chignon de cheveux blanc bien tirés en arrière, elle portait des lunettes rondes et avait une assez jolie robe. Malgré ses rides, on peut lire l'inquiétude sur son visage.

-Bonjour madame. J'ai vu la poupée dans la vitrine. Elle est vraiment splendide.

- C'est 26.000 yens. (Plus ou moins 2000 euro)

Heri écarquilla les yeux et la vieille dame s'en aperçu.

- Ce sont des poupées de collection, jeune fille.

-Peut-être pourrais-je travailler pour vous en dehors du lycée jusqu'à ce que je puisse l'acheter ? Ou même plus longtemps si vous le désirez. Je trouve cette boutique extraordinaire ! Biensur, si on l'entretient un peu elle pourrait l'être encore plus !

Heri n'est pas du genre à proposer n'importe quoi sans réfléchir. Souvent rien n'en vaut la peine. Mais là, elle y voit une belle opportunité. La vieille dame se décontracta.

- Je vois que tu a du goût. C'est vrai que cet endroit à besoin d'être rafraîchi et je ne suis plus toute jeune. Ecoute, tu as l'air d'être une gentille fille. Vérifie dans le règlement de ton école si tu as le droit d'avoir un job et reviens me voir, je devrai te trouver une place. Mais te rends-tu compte que les clients se font rares et que tu ne sera pas couverte de Yens ?

- Ce n'est pas un problème, je n'ai jamais roulé sur l'or et travailler pour vous ne pourrait être une corvée. Je reviendrais donc dès que possible. Merci beaucoup madame.

Heri sourit et s'apprêta à sortir puis se retourna.

-Excusez moi encore une fois mais, par où puis-je aller pour me rendre au pensionnat ?

- C'est bien simple. Il suffit de...

Heri écoute attentivement la vieille dame et marcha vers le pensionnat sans encombres.

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